Elevé de 1818 à1828, Le Fort Victor-Emmanuel constitue la pièce
maitresse du système de défense de l'Esseillon
Accroché sur le bord d'une falaise à 1350mètres d'altitude l'ouvrage se
décompose en une succession parallèle de 8 bâtiments à doubles niveaux dont 2 sont consacrés aux batteries de canons.
1 Pont dormant prolongé d'un pont-levis métallalique offre un accès à la porte d'entrée, qui permet d'accèder au bâtiment de commandement accueillant l'état-major, aux casernements de la troupe, et à des bâtiments à vocation logistique, dont deux puits alimentant la garnison
en eau.
Les plans de feu du fort sont orientés vers le village d'Avrieux et la route
royale reliant Chambéry à Turin, certaines embrasures permettant également de flanquer les aborts de la Redoute Marie-Thérèse. Une
voie carrossable bordée de pierres saillantes serpente au coeur du fort, et facilite le déplacement des batteries. A l'arrière de l'ouvrage, un dédale d'escaliers et de galeries voutées favorisent également de passage des canons.
En 1833, une prison est édifiée, notamment aux fins de retenir les libéraux italiens au sein de ses murs.
Voué à servir de base de départ d'une éventuelle offensive, le fort est conçu pour accueillir une garnison de 1500 hommes, servant 35 canons. Véritable lieu de vie, il abrite notamment un hôpital et un chapelle.
Ce fort n'a jamais vu le moindre combat
Après le rattachement de la Savoie à la France en 1860, l'armée française a envisagé des travaux afin de s'en servir pour protéger en sens inverse, la France d'une invasion italienne. Ces travaux n'ont jamais été réalisés.
En 1940 il est au centre d'un dispositif de défense du 281ème régiment d'artillerie avant d'être utilisé par des italiens qui enferment des résistants français à partir de 1943.
Quel connaissance, la frangine!!!!!!
RépondreSupprimerPas mal du tout
Bises